Chroniques pugétoises.

De la compassion comme procédé électoral.

 

puget-theniers

Monsieur André Boyer nous livre, ici, un témoignage personnel du déroulement des élections municipales de 1977 à Puget-Théniers. Un récit aussi passionnant que…pittoresque.

De retour de Prague, je me suis réfugié à Puget-Théniers chez mes parents, faisant une sorte de retour vers l’enfance. Pendant une quinzaine de jours, les séquelles de l’opération se sont faites lourdement sentir, m’interdisant de quitter la maison. Puis je suis sorti dans le village, présentant une physionomie inhabituelle avec mon crâne rasé et une silhouette sérieusement amincie par ce double choc opératoire: toutes les apparences d’un Zek, ce prisonnier des goulags soviétiques!
Je ne me doutais pas que cette allure, qui provoquait la sympathie de mes concitoyens, aurait des conséquences politiques.

En effet, comme en ce moment, le renouvellement des conseils municipaux se profilait en ce début d’année 1977. Étant en permanence sur place, je m’intéressais à la préparation des élections à Puget-Théniers, vivement encouragé par mon père. Car ce dernier avait de tout temps été impliqué par les élections locales. Mon grand-père, François Boyer, avait été maire du village de 1919 à 1944. Mon père, René Boyer, avait été élu Conseiller Général du canton à partir de 1946, puis longtemps conseiller municipal et opposant passionné du Maire élu après mon grand-père, J. B., toujours en place en 1977 et candidat au renouvellement de son mandat.

Il m’incitait donc à me présenter sur une liste d’opposition et je cédais à sa demande, tant je le voyais revivre avec plaisir au travers de ma personne ses campagnes politiques passées et souvent perdues, car il avait un tempérament politique plus enthousiaste que calculateur.

La suite  est à lire sur le blog d’André Boyer……………Bonne lecture

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